BRUNO REIDAL, CONFESSION D'UN MEURTRIER
Festival de Cannes 2021 – Semaine de la Critique
Prix d’interprétation masculine – Festival Premiers Plans d’Angers 2022
1er septembre 1905. Un séminariste de 17 ans est arrêté pour le meurtre d’un enfant de 12 ans. Pour comprendre son geste, des médecins lui demandent de relater sa vie depuis son enfance jusqu’au jour du crime. D’après l’histoire vraie de Bruno Reidal, jeune paysan du Cantal qui, toute sa vie, lutta contre ses pulsions meurtrières…
Interdit aux moins de 16 ans
Au croisement de Bresson et de Haneke, Bruno Reidal signe les débuts d’un cinéaste d’exception, sachant donner une existence tangible et crédible à un monde social ancien, filmant au cordeau avec une perception aigue de la puissance expressive, et estompant l’austérité du récit en rythmant parfaitement un déroulé narratif entremêlant flashbacks, voix off et interrogatoires. Le sujet en rebutera sans doute certains, mais Vincent Le Port en délivre une telle analyse cinématographique clinique que l’admiration l’emporte aisément sur le malaise ambiant. Un réalisateur incontestablement à suivre de très près (Fabien Lemercier, Cineuropa).