CHIEN BLANC
1968, Etats-Unis. Martin Luther King est assassiné, et les haines raciales mettent le pays à feu et à sang. Romain Gary et sa femme l’actrice Jean Seberg, qui vivent à Los Angeles, recueillent un chien égaré, dressé exclusivement pour attaquer les Noirs : un chien blanc. L’écrivain, amoureux des animaux, refuse de le faire euthanasier, au risque de mettre en péril sa relation avec Jean, militante pour les droits civiques et très active au sein des Black Panthers.
Après la version fameuse de Samuel Fuller – sorti en 1982 sous le titre français de DRESSÉ POUR TUER –, la réalisatrice québécoise Anaïs Barbeau-Lavalette propose ici une adaptation très personnelle du roman de Romain Gary, qui résonne d’une brûlante actualité. Portée par des choix de casting judicieux et par des images fortes, sa mise en scène montre bien que, cinquante ans après, le propos de Gary n’a rien perdu de sa pertinence face aux enjeux sociétaux actuels autour des questions de racisme et d’antiracisme.
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