DÌDI
Californie, été 2008. A 13 ans, Chris, alias Didi, grandit entre deux mondes. À la maison, on parle chinois, et on respecte les coutumes, sous la surveillance de Chungsing, la mère de famille ; dehors, c’est le royaume de la liberté, entre le skate, les potes et les premiers émois. Pour Chris, cet été sera celui de toutes les expériences, comme pour dire adieu à son enfance…
Le coming of age (ou récit d’apprentissage), c’est un genre à part entière du cinéma indépendant américain, et celui-ci est particulièrement réussi. Porté par des personnages savoureux, DiDi retranscrit avec drôlerie et justesse les rites initiatiques de l’adolescence. Il nous plonge aussi avec brio une époque pas si lointaine, qui vit émerger les réseaux sociaux, et dans laquelle on se replonge avec un chouïa de nostalgie…