HAPPYEND
Tokyo, dans un futur proche où plane la menace constante d’un séisme ravageur. Yuta et Kou, deux amis inséparables s’amusent à perturber l’ordre établi de leur lycée. Après un mauvais coup de trop, la direction du lycée déclenche des représailles et met l’établissement sous le contrôle d’une IA de surveillance. Dans un climat de suspicion généralisé, la relation entre les deux amis est mise à l’épreuve : l’un choisit l’indifférence, l’autre la révolte…
Comment se positionner en tant qu’adolescent face à la restriction de libertés et à la surveillance généralisée qui s’installe insidieusement, parfois même au cœur-même du lycée ? C’est toute la subtilité de ce premier film de Neo Sora, fils du grand compositeur et pianiste Ryuichi Sakamoto, que de se situer à l’orée de la dystopie, dans un monde qui ressemble étrangement au nôtre mais qui pourrait basculer dans une autre dimension. Entre teen-movie et engagement, il réalise avec HAPPYEND une première œuvre très originale, qui questionne le degré de résilience des nouvelles générations face à l’emprise des forces technologiques et idéologiques en cours dans nos sociétés…