LA NOUVELLE FEMME
En 1900, Lili d’Alengy, célèbre courtisane parisienne, a un secret honteux – sa fille Tina, née avec un handicap. Peu disposée à s’occuper d’une enfant qui menace sa carrière, elle décide de quitter Paris pour Rome. Elle y fait la connaissance de Maria Montessori, une femme médecin qui développe une méthode d’apprentissage révolutionnaire pour les enfants qu’on appelle alors « déficients ». Mais Maria cache elle aussi un secret : un enfant né hors mariage. Ensemble, les deux femmes vont s’entraider pour gagner leur place dans ce monde d’hommes et écrire l’Histoire.
Dans LA NOUVELLE FEMME, Léa Todorov signe un premier film ambitieux en s’intéressant à l’une des figures de la pédagogie moderne, l’Italienne Maria Montessori. Le film insiste surtout sur la relation entre la pédagogue et la mère de l’une de ses patientes, toutes deux victimes à leur manière du patriarcat en vigueur dans la société du 19ème siècle. Deux femmes a priori bien différentes, qui entretiennent aussi un lien particulier avec leur enfant. Avec beaucoup d’intelligence, et dans un style très naturel et épuré, LA NOUVELLE FEMME retrace cette histoire qui s’inscrit aussi dans des préoccupations très actuelles…