LE PHARAON, LE SAUVAGE ET LA PRINCESSE
3 contes, 3 époques, 3 univers : une épopée de l’Egypte antique, une légende médiévale de l’Auvergne, une fantaisie du XVIIIe siècle dans des costumes ottomans et des palais turcs, pour être emporté par des rêves contrastés, peuplés de dieux splendides, de tyrans révoltants, de justiciers réjouissants, d’amoureux astucieux, de princes et de princesses n’en faisant qu’à leur tête- dans une explosion de couleur.
Il y a quelques années nous recevions Michel Ocelot pour KiRiKOU ET LES BÊTES SAUVAGES dans l’ancien Atalante. Ce fut une joie et une fête. Le retrouver pour la sortie de son dernier film LE PHARAON, LE SAUVAGE ET LA PRiNCESSE en sera une autre. Il n’est pas inutile ni usurpé de rappeler que sans lui, et sans Kirikou, le cinéma d’animation français ne serait pas le même. Le succès du film en 1998, impensable pour un long-métrage d’animation hors Disney, va ouvrir la voie à d’autres projets et d’autres créateurs. Son petit (mais vaillant !) héros occupera l’affiche de 3 films sortis au cinéma ! Puis viendront AZUR ET ASMAR, les deux frères de nourrice et leurs aventures merveilleuses dans l’orient médiéval. Enfin, c’est une héroïne féminine, DiLiLi qui, venue de Calédonie, nous guida dans le Paris de la Belle époque.
Avec son dernier film, Michel Ocelot retrouve les personnages en silhouette qu’il aime tant et nous embarque pour un voyage dans des imaginaires et des traditions variées. Il poursuit son œuvre de conteur pour petits et grands avec toujours autant de charme. Alors, il était une fois…