LE QUATRIÈME MUR
Liban, 1982. Pour respecter la promesse faite à un vieil ami, Georges se rend à Beyrouth pour un projet aussi utopique que risqué : mettre en scène Antigone afin de voler un moment de paix au cœur d’un conflit fratricide. Les personnages seront interprétés par des acteurs venant des différents camps politiques et religieux. Perdu dans une ville et un conflit qu’il ne connaît pas, Georges est guidé par Marwan. Mais la reprise des combats remet bientôt tout en question, et Georges, qui tombe amoureux d’Imane, va devoir faire face à la réalité de la guerre.
Tous publics, avec avertissement
Jouer une pièce de théâtre, à Beyrouth, en pleine guerre civile fratricide… David Oelhoffen s’empare ici du récit bien connu de Sorj Chalandon et jette un éclairage plus que d’actualité sur la guerre, même si l’action se passe en 1982. Incarné avec justesse par Laurent Lafitte, le personnage de Georges – et avec lui le réalisateur -, nous pousse dans nos retranchements quand il s’agit de penser le rôle de l’art en temps de guerre, à la fois comme vecteur de résistance, mais aussi comme une certaine forme de vanité, ou d’hubris. Cet Antigone sous les bombes, hanté par l’épisode tragique de Sabra et Chatila, nous montre à quel point les conflits fratricides peuvent être complexes pour qui ne les vit pas de l’intérieur.
Horaires des séances
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