LETTRES SICILIENNES
Sicile, au début des années 2000. Après plusieurs années de prison pour collusion avec la mafia, Catello, homme politique aguerri, a tout perdu. Lorsque les services secrets italiens sollicitent son aide pour capturer son filleul Matteo, le dernier chef mafieux en cavale, Catello saisit l’occasion pour se remettre en selle. Homme rusé aux cent masques, illusionniste infatigable qui transforme la vérité en mensonge et le mensonge en vérité, Catello entame une correspondance improbable et singulière avec le fugitif…
L’intelligence des deux réalisateurs est de ne pas se contenter de proposer un énième film de mafia, mais d’en casser un peu les codes : on est plutôt ici sur le registre de la comédie noire, autour de deux tempéraments que tout oppose magnifiquement campés par les deux excellents Toni Servillo et Elio Germano, les personnages secondaires étant également assez savoureux…