THE QUIET GIRL
Irlande, 1981, Cáit, une jeune fille effacée et négligée par sa famille, est envoyée vivre auprès de parents éloignés pendant l’été. Mais dans cette maison en apparence sans secret, où elle trouve l’épanouissement et l’affection, Cáit découvre une vérité douloureuse.
Dire que ce film nous a cueillis est un euphémisme, tant nous avons été émus par la grâce de ce récit et de son jeune personnage interprété par Catherine Clinch, comme par la simplicité apparente de sa mise en scène.
Simple, délicat, tout en retenue, THE QUiET GiRL suggère plutôt qu’il ne dit les choses. Le cinéaste irlandais trouve la distance idéale pour adapter le court roman de Claire Keegan (LES TROIS LUMIÈRES), en se mettant à hauteur d’enfant, et raconter sans mièvrerie aucune cette parenthèse enchantée qui révèle Cáit à elle-même.
Le tableau pourrait être sombre, et pourtant on retient surtout le regard lumineux de cette fillette, qui abandonne peu à peu sa timidité et ses défenses grâce à l’affection qui lui est enfin témoignée. Cette douceur, on la doit aussi à la photographie soignée et à la lumière qui irradie de ce film aussi discret que bouleversant.
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