LA PRISONNIÈRE DU DÉSERT
Texas 1868. La famille d’Aaron Edwards est décimée par une bande de Commanches qui attaquent son ranch et enlèvent ses deux fillettes. Ethan, le frère d’Aaron, découvre le drame et se lance sur les traces des ravisseurs avec deux autres compagnons.
Classique du western par le maître du genre, John Ford, LA PRISONNIERE DU DESERT (The Searchers) offre en Technicolor une quête inoubliable, au sein des paysages grandioses de l’Ouest américain. Cette aventure se révèle être aussi un parcours de rédemption pour le personnage d’Ethan, officier sudiste abîmé par ses années guerre de Sécession, revenu au pays amer et acariâtre. Campé par un John Wayne cinquantenaire, flanqué pour l’occasion d’un jeune premier aussi séduisant que candide (Jeffrey Hunter), Ethan Edwards va aussi devoir se retrouver lui-même au cours de cette longue et épuisante traque.
La dimension réflexive du film ouvre de nombreuses pistes au spectateur sur la représentation de la Conquête de l’ouest et de sa légende. Revoir le film aujourd’hui, c’est nécessairement prolonger cette réflexion sur la représentation des femmes d’un côté, et des Commanches de l’autre, soumise aux canons du genre et de l’époque, à revisiter pour en évaluer la nature et le degré d’authenticité…
C’est en tous cas un plaisir de cinéma que de découvrir le film sur grand écran, l’occasion pour les classes inscrites à Ecole et cinéma de faire une première expérience grandiose du Western en salle!
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