JOYLAND
Lahore, Haider et son épouse, cohabitent avec la famille de son frère au grand complet. Dans cette maison où chacun vit sous le regard des autres, Haider est prié de trouver un emploi et de devenir père. Le jour où il déniche un petit boulot dans un cabaret, il tombe sous le charme de Biba, danseuse sensuelle et magnétique. Alors que des sentiments naissent, Haider se retrouve écartelé entre les injonctions qui pèsent sur lui et l’irrésistible appel de la liberté.
“JOYLAND se présente comme un hommage à toutes les femmes, à tous les hommes, et à tous les transgenres qui paient de leur vie le poids du patriarcat. Le film célèbre aussi le désir qui tisse des liens inattendus et l’amour qui les immortalise. En fin de compte, c’est surtout un message d’amour adressé à ma patrie”. C’est ainsi que le réalisateur pakistanais Saim Sadiq, évoque JOYLAND, mélodrame familial qui retrace de manière émouvante l’histoire d’un triangle amoureux entre Haider, jeune homme tiraillé entre les notions de masculinité, de désir et de devoir familial ; Biba, danseuse transgenre émancipée ; et Mumtaz, l’épouse, qui aspire à plus de liberté. Saim Sadiq filme ses personnages avec une grâce remarquable, dans cette première œuvre qui séduit par son sens du cadre précis, la fluidité de son montage et sa photographie sensuelle et colorée…