L'ODEUR DU VENT
Dans une maison isolée au milieu d’une plaine d’Iran, un homme vit seul avec son fils alité. Un jour, le transformateur de la maison tombe en panne. Un électricien vient pour le réparer. Une pièce manque, il part à sa recherche qui sera semée de rencontres et d’obstacles…
Avec un sens aigu du cadre, au cœur de paysages d’une grande beauté, le film s’exprime, patiemment, dans une économie de parole et une pudeur propre à l’Orient […]. Le réalisateur se fait à la fois passeur en contant cette épopée miniature, et acteur, puisque c’est lui-même qui joue le rôle de l’électricien, celui qui cherche à rétablir la lumière. Grâce à une mise en scène minimaliste, le film s’avère, comme ses personnages, à la fois humble et déterminé, fragile et lumineux, vulnérable et puissant. Et il réussit le prodige de capter quelque chose d’aussi insaisissable que la condition humaine, d’aussi insaisissable que l’énergie et la lumière : l’odeur du vent. (Merci aux cinémas Utopia)