BLACK TEA
Aya, une jeune femme ivoirienne d’une trentaine d’années, dit non le jour de son mariage, à la stupeur générale. Émigrée en Chine, elle travaille dans une boutique d’export de thé avec Cai, un Chinois de 45 ans. Aya et Cai tombent amoureux mais leur histoire survivra-t-elle aux tumultes de leur passé et aux préjugés ?
Voilà quelques années que nous n’avions plus de nouvelles d’Abderrahmane Sissako, réalisateur des magnifiques BAMAKO et TiMBUKTU (César du meilleur film et du meilleur réalisateur en 2015). On le retrouve ici, loin de sa Mauritanie natale, filmant le quartier africain de Canton, où évolue comme un poisson dans l’eau la belle Aya, expatriée en Chine pour fuir un mariage malheureux.
BLACK TEA nous plonge avec gourmandise dans ce bain de langues et de sensations, aux côtés de cette femme émancipée et imprégnée d’une double culture. On retrouve ici toute la douceur du cinéaste dans ce film d’amour aux couleurs veloutées et profondes, qui est aussi, à sa manière, une ode à la tolérance et à la quête de liberté.
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