EL BUEN PATRÓN
6 GOYAS : Meilleur film - Meilleure réalisation - Meilleur acteur - Meilleur scénario original - Meilleur montage - Meilleure musique originale
Un ex-employé viré qui proteste bruyamment et campe devant l’usine… Un contremaître qui met en danger la production parce que sa femme le trompe… Une stagiaire irrésistible… A la veille de recevoir un prix censé honorer son entreprise, Juan Blanco, héritier de l’ancestrale fabrique familiale de balances, doit d’urgence sauver la boîte. Il s’y attelle, à sa manière, paternaliste et autoritaire : en bon patron ?
Presque vingt ans après LES LUNDIS AU SOLEIL, Fernando Leon de Aranoa revient avec cette comédie sociale bien sentie sur le monde du travail. Quasi méconnaissable, Javier Bardem montre une nouvelle fois toute l’étendue de son talent dans le rôle de ce petit patron roué et paternaliste, tour à tour séduisant, risible ou haïssable. Tous les seconds rôles sont aussi savoureux, de l’employé rageur faisant le piquet devant l’usine, jusqu’au bras-droit dépassé par ses peines de cœur. Les dialogues ciselés et souvent percutants font mouche, et le scénario, déroulant sa petite mécanique implacable, nous tient en haleine de bout en bout. Vous comprendrez pourquoi EL BUEN PATRON est le grand vainqueur des Goyas cette année (six récompenses dont celle du meilleur film) !
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