JUSQU'AU BOUT DU MONDE
L’Ouest américain, dans les années 1860. Après avoir fait la rencontre de Holger Olsen, immigré d’origine danoise, Vivienne Le Coudy, jeune femme résolument indépendante, accepte de le suivre dans le Nevada, pour vivre avec lui. Mais lorsque la guerre de Sécession éclate, Olsen décide de s’engager et Vivienne se retrouve seule. Elle doit désormais affronter Rudolph Schiller, le maire corrompu de la ville, et Alfred Jeffries, important propriétaire terrien. Il lui faut surtout résister aux avances plus qu’insistantes de Weston, le fils brutal et imprévisible d’Alfred. Quand Olsen rentre du front, Vivienne et lui ne sont plus les mêmes.
Qu’on soit des inconditionnels de l’acteur Viggo Mortensen nous incite d’emblée à la curiosité, face à ce qui est déjà son troisième long métrage.
A la fois scénariste-réalisateur-interprète, Viggo Mortensen creuse le sillon de la famille et de la filiation, amorcé dans FALLING, dans un film qui répond aux codes du western, mais à sa manière. Il s’estompe ici derrière son personnage féminin et donne toute son ampleur à cette figure féminine, sublimée par l’actrice Vicky Krieps, dotée d’une force intérieure déjà palpable dans PHANTOM THREAD de Paul Thomas Anderson.
JUSQU’AU BOUT DU MONDE respire le plaisir et la liberté de filmer, tout au long d’un récit de vie, nourri de connivence, d’intelligence, de réparation.
Une vraie, belle, histoire d’amour.
(D’après les propos du critique Michel Flandrin)
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