KARNAWAL
Pendant le carnaval, à la frontière entre l’Argentine et la Bolivie, le jeune Cabra se prépare à participer à une importante compétition de malongo, danse folklorique des gauchos de la pampa. Mais son père obtient une permission pour sortir de prison pendant quelques jours. Cet événement va précipiter Cabra, sa mère et son beau-père dans un enchaînement de mésaventures improbables et périlleuses…
KARNAWAL a les qualités de ses défauts, c’est-à-dire qu’il pêche sans doute par ambition en embrassant beaucoup de sujets, parfois inégalement traités. Là où le film séduit, c’est dans sa manière de nous plonger dans une culture traditionnelle par le biais d’un adolescent passionné de danse, le personnage de Cabra étant d’ailleurs interprété par le jeune Martín Lopez Lacci, champion de malambo dans la vraie vie. Sa fougue, son entêtement et son naturel insufflent une belle énergie à ce récit, comme le duo qu’il forme avec son père incarné par Alfredo Castro, acteur fétiche de Pablo Larrain, qui joue ici une sorte de père irrécupérable. Les scènes de carnaval sont aussi particulièrement réussies et donnent une formidable authenticité à ce premier film de Juan Pablo Félix (II), jeune réalisateur prometteur.
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