KILLERS OF THE FLOWER MOON
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
Au début du XXe siècle, le pétrole a apporté la fortune au peuple Osage qui, du jour au lendemain, est devenu l’un des plus riches du monde. La richesse de ces Amérindiens attire aussitôt la convoitise de Blancs peu recommandables qui intriguent, soutirent et volent autant d’argent Osage que possible avant de recourir au meurtre…
Tous publics, avec avertissement
Martin Scorsese, le plus cinéphile des cinéastes américains, aura attendu d’avoir 80 ans pour réaliser son premier western. Le western se teinte de film noir quand Scorsese chronique la succession des meurtres avec une précision sèche, clinique – on est loin de sa mise en scène baroque de la violence dans LES AFFRANCHIS ou CASINO. KiLLERS OF THE FLOWER MOON s’enfonce progressivement dans les ténèbres par la grâce des éclairages superbes mais parcimonieux de Rodrigo Prieto. Cette tonalité crépusculaire, qui rappelle les plus beaux films de Clint Eastwood, est d’autant plus saisissante que Martin Scorsese semble, lui, avoir retrouvé une créativité de jeune homme.
(Samuel Douhaire, Télérama).
Les autres films à l'affiche
