LA BEAUTÉ DU GESTE
Keiko vit dans les faubourgs de Tokyo où elle s’entraîne avec acharnement à la boxe. Sourde, c’est avec son corps qu’elle s’exprime. Mais au moment où sa carrière prend son envol, elle décide de tout arrêter…
Si le cinéma a toujours su restituer la puissance télégénique de la boxe, il manquait un film qui l’expurge de son folklore habituel, fait de bruit, de fureur et de sueur. Le jeune réalisateur Shô Miyake y remédie : à travers la simplicité sophistiquée de sa mise en scène, il déploie une richesse narrative délicate, subtile et intérieure. Le sport apparaît alors comme un prétexte, l’essentiel se situant dans la quête intime de sa protagoniste : trouver une force d’expression universelle et enfin apaisée dans le geste parfait
(Merci à l’Américan Cosmograph)
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