LE DERNIER DES JUIFS
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Bellisha a 27 ans et mène une vie de petit retraité, il va au café, fait le marché, flâne dans la cité… Il vit chez sa mère Giselle, qui sort très peu et à qui il fait croire qu’il est solidement intégré dans la vie active. Le vent tourne quand Giselle s’aperçoit qu’ils sont les derniers juifs de leur cité. Elle se convainc qu’il faut qu’ils partent eux-aussi. Bellisha n’en a pas très envie mais pour rassurer sa mère, il lui fait croire qu’il prépare leur départ.
Connu jusqu’ici comme scénariste (notamment pour la série PARLEMENT ou le long-métrage STiLLWATERS de Tom McCarthy), Noé Debré passe à la réalisation avec ce film au ton très personnel, entre humour et mélancolie. En ces temps très troublés et marqués par l’actualité du conflit israélo-palestinien, le film propose un pas de côté, en appelant à une forme de bienveillance et de vivre-ensemble, dans ce quartier de Sarcelles où ont cohabité longtemps communautés juives et arabes.
Mais l’aspect le plus touchant du film réside sans doute dans la peinture très douce de cette relation mère-fils incarnés ici par l’actrice Agnès Jaoui et par Michael Zindel qui trouve ici son premier rôle au cinéma. Sa silhouette frêle d’homme-enfant, son refus de grandir, comme sa volonté de protéger sa mère de la réalité environnante, en font un personnage très attachant, tandis qu’Agnès Jaoui trouve ici un de ses plus beaux rôles…
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