PASSAGES
L’histoire de deux hommes qui sont ensemble depuis quinze ans et ce qui se passe quand l’un d’eux a une liaison avec une femme.
Tous publics, avec avertissement
Si ses acteurs sont déments, c’est aussi par son regard si particulier qu’Ira Sachs (LOVE IS STRANGE, FRANKIE) parvient à nous emporter d’un seul tenant dans son triangle amoureux.
Malgré la dureté de ce qui se joue pour les deux « ballotés », les lumières, les gestes et les environnements sont imprégnés d’une douceur infinie. Durant les irradiantes scènes de sexe, la caméra accompagne et caresse les corps, redoublant l’intensité et l’intimité entre chaque duo, pour mieux nous faire comprendre cette idée si simple et si belle : tout entre eux se passe au-delà des mots et des définitions, dans les silences, les passages secrets, les interstices du désir et les mystères de l’orientation sexuelle.
A beaucoup d’égards, on pense donc à LA VIE D’ADÈLE d’Abdellatif Kechiche dans cette idée de filmer les affres de l’attirance, la fusion nucléaire par le sexe, aussi par le rôle d’institutrice et amoureuse transie joué là aussi par Adèle Exarchopoulos… (Merci au magazine Trois couleurs)
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